
La perte de vision coûte aux canadiens 15,6 milliards $ à chaque année. C’est ce que nous indique une étude publiée en 2021 par Deloitte commissionnée par l’organisation « Vaincre la cécité Canada ». Parmi ces coûts, les soins de santé en prennent 9,5 milliards $ tandis que la perte de productivité 4,3 milliards $ (comprenant l’absentéisme, le présentéisme, l’invalidité à long-terme, etc.).
Selon le rapport, 1,2 million canadiens (3,2 %) vivent avec la perte de vision. Environ 75 % des cas de perte de vision sont évitables ou traitables, soit causée par le glaucome, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, la rétinopathie diabétique, la sécheresse oculaire, les cataractes et le trouble de réfraction. Rendre plus accessible les outils de prévention et de traitement pourrait non seulement réduire le nombre de canadiens qui subiront la perte de vision mais aussi alléger le fardeau économique.
Une grande part de l’impact économique des 15,6 milliard $ lié à la perte de vue tombe sur les épaules des employeurs (les fournisseurs de régimes) ou des gens vivant avec la perte de vue. En plus des coûts modestes de prestations de soins de vision dans les régimes, les employeurs payent les coûts d’absence et de « présentéisme » ainsi que d’invalidité pour les employés mal-voyants et non-voyants. Quant aux patients, ils subissent des dépenses personnelles dues aux limites de couverture d’assurance-santé provinciales ou de leurs régimes collectifs au travail, par exemple, les dépenses pour les visites supplémentaires chez leur optométriste pour la surveillance et la gestion des maladies oculaires ou pour l’obtention de verres correctives, de technologies d’assistance ou de réaménagements de domiciles.
La recherche réalisée par l’association canadienne des optométristes (ACO) même touchant sur les soins pour la vision a été publiée dans un Livre blanc intitulé « Régimes d’assurance pour les soins de la vue au Canada et arguments en faveur d’une réforme ». Le livre souligne que la majorité des régimes de santé et de vision sont insuffisants pour ceux avec des besoins élevés de vision. Un régime typique d’assurance fournira une prestation comprenant un examen pour la vue à tous les 24 mois, ainsi qu’une prestation modeste pour des verres et des montures. Cependant, il existe très peu de régimes qui iront plus loin pour couvrir le dépistage, la surveillance et le traitement pour la minorité de gens qui nécessiteront plus de surveillance et de soins à continuité pour arrêter la perte de vision ou pour obtenir des traitements plus complexes. Il ne suffit que de changements mineurs dans un régime pour en tirer des bénéfices majeurs – entraînant la délivrance de soins essentiels pour ceux à risque de perdre leur vision et soulageant le fardeau en milieu de travail.
Le rapport de Deloitte met au point le coût économique élevé lié à la perte de vision au Canada, tout à l’échelle publique et corporative qu’individuelle. Il vient aussi appuyer les preuves déjà établies dans la recherche effectuée par l’ACO constatant l’incapacité à livrer des soins de vision de qualité dans les régimes de santé privés actuels – soins qui réduiraient l’incidence de perte de vision et son impact humain et économique.
Pour de plus amples renseignements sur les changements mineurs à apporter à votre régime de soins de vision et de santé afin de mieux rencontrer les besoins de vision de vos employés et de leurs familles, ou pour obtenir le livre blanc de l’ACO ou le « Guide de pratiques exemplaires », veuillez visiter gardezaloeil.ca ou contacter un membre de l’ACO directement pour discuter d’améliorations à votre couverture de soins de vision.